« Je suis partisan du rassemblement de tous ceux qui veulent oeuvrer pour la Martinique. C’est pourquoi j’espère le soutien du PPM comme de l’UMP »
avance Emmanuel Granier
Emmanuel GRANIER,
candidat sans étiquette
ARTICLE DU FRANCE-ANTILLES
GROS-MORNE. Il entend jouer sa partition dans le concert électoral
L’homme de Zouk TV revient à la politique après son coup d’essai des législatives partielles de juin 2003. Cette fois, c’est sur la commune du Gros-Morne, là où il est né, qu’il entend briguer ses suffrages des électeurs. « Pa ni ayen gwo mon ! » lâche-t-il en guise d’arguments de campagne. « Je constate que cette commune est devenue une ville-dortoir. Rien n’est fait pour l’animation de cette ville. La vie sociale et culturelle est inexistante ». Autant de raisons suffisantes à ses yeux, pour se lancer dans la bataille.
Mais dans le concert politique qui se présente à l’horizon, avoir une investiture est une garantie que l’intéressé ne semble pas rechercher. « Je ne suis pas encarté, contrairement à ce qui a été dit à mon sujet. J’ai tenu des réunions auxquels certains leaders politiques comme Yan Monplaisir ont assisté. Mais je ne suis pas membre de l’UMP. Je suis partisan du rassemblement de tous ceux qui veulent œuvrer pour la Martinique. C’est pourquoi j’espère le soutien du PPM comme de l’UMP. » avance-t-il.
« Pa ni ayen gwo mon ! »
Si Emmanuel Granier n’avait le cursus qui est le sien, tant sur le plan artistique que dans les méandres de l’administration audiovisuelle, on pourrait penser qu’il fait preuve d’une vraie naïveté en matière politique. Mais l’homme est trop fin observateur de la société pour l’on puisse croire cela. En réalité, c’est pour une nouvelle alternative dans la commune, qu’il entend poser sa candidature, de même qu’à l’élection cantonale. « Il n’y a pas de marché, pas de zone d’activité. Et je considère le conseiller général sortant également comptable de la situation, car rien de plus n’a été opéré par le conseil général de la commune ».
Dans le concert qui démarrera bientôt, le musicien entend jouer pleinement sa partition, tout en sachant que cette fois, il ne détient pas la baguette de chef d’orchestre.
G. GALLION